Faire les présentations

Bonjour, je suis bien placé pour comprendre que la souffrance qui suit le suicide d’un proche n’est pas seulement une question de liens de parenté, mais dépend surtout des liens de cœur que nous avons développés avec la personne. Vous êtes au tout début de votre deuil, 2 mois seulement, et le chemin sera fort probablement difficile pendant quelques temps encore. N’hésitez pas à en parler avec des personnes de confiance autour de vous et même à aller chercher de l’aide professionnelle au besoin. Je suis, moi aussi, de tout cœur avec vous.

4 « J'aime »

Comme tout le monde j’ai découvert le site par un lien du Faubourg donc j’utilise les services de soutien en groupes. Comme vous j’ai perdu quelqu’un. Mon fils en août 2022 il avait 20 ans. On avait décidé de passer une nuit ensemble au camp et le matin il n’était plus dans sa chambre……donc mon deuil ce passe en plusieurs étapes. J’étais le dernier a le voir et a lui parler. Je l’ai découvert donc les premier mois tu es comme détaché de tous émotions. Et après bien c’est comme un jeux de serpents et échelle. Dès fois c’est une échelle que tu atteris et ca va bien pour quelque temps. Plus souvent qu’autrement c’est des serpents et parfois de multiples serpent qui retourne a la case départ. Je suis chanceux. Ma femme et mes 3 filles sont la et on s’est soudé. J’étais pas le plus facile et les remords me mange par en dedans malgré tout ce que j’ai fait et l’aide apportées. Ces remords je les amenerai avec moi éternellement. J’ai compris qu’ils ne partiraient pas. Comme père j’ai toujours cru que c’était mon devoir de soutenir et de pousser. Quand ca arrive ben tes repères dispraissent. Tu doutes de tout. Tu recules a sa naissance et tu décortiques les moindres échecs que tu as fait. C’était pas grave tu avais le temps de te rattraper. Mais la du temps y’en a plus. juste le vide de son absence. Juste les regrets et j’aurais donc du. Je sais très bien que c’est un processus normal dans les cas de suicide. Mais le savoir et le vivre est totalement différent. Le monde autour continue d’avancer et toi tu restes au point zéro. Les mois se suivent et la routine tentent de reprendre contrôle de ta vie. Le choc des émotions est spectaculaire. Des fois tu ries plus souvent qu’autrement tu pleures mais je refuse de me laisser aller. Il ne voudrait pas ca. Il a choisi une solution permanente pour un problème passagé. Reste a moi d’apprendre a vivre avec ca……

9 « J'aime »

Bonjour,

De mon côté, depuis le suicide de mon grand il y a un peu plus de 2 mois (comme un fils pour moi), je me rends compte qu’il y a un « avant » et un « après » l’événement.
C’est comme si un train m’avait percutée et que tout s’est arrêté. Le choc a été si violent et la douleur est innommable. Je ne choisis pas comment va aller ma journée, c’est la perte qui prend la place.
Je me suis rémémoré chaque recoin de notre histoire… pour voir où est ce que je nai pas compris, que jai raté, que je nai pas été assez ou peut-être trop… Il y a tant de pourquoi… et l’introspection est profonde et même cruelle.
Je perçois le suicide comme un deuil de culpabilité, dans lequel on ne s’épargne pas…
Je suis en train de lire: « Après le suicide dun proche » de Dr Christophe Fauré, c’est aidant.
Je suis de tout coeur avec vous et votre famille :heartpulse:

6 « J'aime »

Bienvenue dans la communauté @powder et @Jo80 Jo80. Merci pour vos partages.

L’image donnée par @powder du jeu de serpents et échelles traduit effectivement que vivre un deuil n’est pas linéaire. Le deuil demande parfois d’apprendre à naviguer entre les bonnes et moins bonnes journées, les émotions plus douces et celles plus difficiles, et d’apprendre à identifier les éléments aidants pour faire face à ces dernières.

La culpabilité est souvent présente à la suite d’un suicide. Il est important pour moi de vous mentionner que ce qui s’est passé n’est pas de votre faute. Il n’y a pas d’explication simple au suicide. Accepter que certaines questions demeureront sans réponse peut être complexe, en même temps cela peut permettre de trouver un certain répit.

Je vous invite à cliquer ici et à consulter cette section sur le deuil afin d’avoir quelques repères supplémentaires qui peuvent vous aider dans cette épreuve.

Merci @Jo80 pour cette suggestion de lecture. N’hésitez pas à poursuivre vos partages sur le forum, ceux-ci sont valides et importants.

Ariane :orange_heart:
Équipe de modération

2 « J'aime »

@Cavalrie Bonjour, je suis également en deuil de mon mari qui s’est enlevé la vie en Novembre dernier. Personne n’a vu son geste venir et moi la première… L’on penserait qu’après avoir partagé nos vies pendant 30 ans que j’aurais décelé sa détresse mais non il a été lui-même jusqu’à la toute fin. Il était un homme heureux, souriant, avenant, un merveilleux père de famille et un superbe époux. Tout comme toi j’ai perdu mon compagnon de vie exemplaire et celui avec qui je comptais bien écoulé nos vieux jours ensemble. Après le choc de sa découverte, les rites funéraires, la gestion administrative et financière suite au départ impromptu j’apprends à apprivoiser la solitude, le célibat imposé et j’apprends à me reconnaître moi-même dans un état de deuil. Son suicide sera la plus grande trahison que j’aurai subit et la blessure à mon âme bien quelle se cicatrise lentement est toujours très tendre et se réouvre facilement. Bien que je continue d’avancer petits pas par petits pas, je nourrie mon âme de belles amitiés, de tout ce qui m’apporte du bonheur, bref, je me fais plaisir autant que possible et je savoure tous les moments d’une façon qui m’étais inconnue avant son départ soudain. La vie est belle, savourons-la.

7 « J'aime »

Bonjour,
Mon fils Alexis, 22 ans, a décidé de finir sa vie le 1 août dernier [ ]*.
Il y avait tellement d’autre choix que ça…
Je me sens responsable de ne pas avoir été en mesure de bien l’orienter, de ne pas avoir su percevoir ses signes de grande détresse .

*ce passage a été modifié conformément aux conditions d’utilisation du forum.

3 « J'aime »

Bonjour @Pere_en_deuil ,

Nos meilleures pensées vous accompagnent et nous vous offrons toutes nos sympathies pour la perte de votre fils. Vous faites bien de venir en parler ici dans cette communauté, et nous espérons que vous y trouverez du réconfort.

La culpabilité est une émotion souvent ressentie après le suicide d’un proche. Pourtant, ce qui s’est passé n’est pas votre faute ni celle d’une autre personne. Même en étant son père, vous n’êtes pas responsable de l’acte que votre fils a commis. Vous avez fait de votre mieux et pris les meilleures décisions possible avec l’information dont vous disposiez à ce moment. Vous aviez accès à un morceau du casse-tête qui permettait de comprendre sa situation, et non à la totalité de son état d’esprit. Comme vous le nommez, il y a tellement d’autres solutions que le suicide et malheureusement, la personne qui pose un geste contre elle-même n’arrive plus à les voir.

Perdre un.e proche par suicide entraîne la famille dans un deuil extrêmement douloureux. Un endeuillé de notre réseau a même déjà comparé ce deuil à un tsunami qui transforme toute la famille en survivants. Accrochez-vous, malgré la tempête. Encore une fois: ce n’est pas votre faute.

Si vous ressentez le besoin d’en parler à un.e intervenant.e qualifié.e, vous pouvez composer le 1 866 APPELLE (1 866-277‐3553), clavarder avec un.e intervenant.e en cliquant ici ou composez le 535353 pour communiquer par texto. Ces services sont gratuits, confidentiels et disponibles 24/7.
Si vous désirez avoir de l’information sur les possibilités de suivi individuel ou de groupe de soutien pour les personnes endeuillées par suicide dans votre région, ces intervenants pourront aussi vous informer. Vous pouvez également consulter le bottin de ressources de l’AQPS . L’important, c’est de ne pas rester seul avec votre douleur.

Merci pour votre témoignage.
Prenez soin de vous.

Stéphanie :purple_heart:
Équipe de modération

2 « J'aime »

Merci Stéphanie,
Je sais que je suis pas coupable de son suicide mais il m’avait déjà parlé [de son moyen]* , je lui avait tout de suite demandé s’il voulais s’enlever la vie et nous avions discuté qu’il trouvais des fois ça difficile la vie. Je lui ai proposé d’aller consulter et de l’accompagner dans ces démarches mais il m’a rassuré en me disant que c’était juste une façon de parler.
J’ai ensuite vérifié auprès de lui dès les
jour et semaines qui ont suivi comment il allait, il était souriant et avant plein de projet, une nouvelle job. On allait manger ensemble, faire de la mécanique est venu souper à la maison etc…
Il a eu une épisode de grande colère avec sont frère ( jumeau) en mars dernier. J’avais encore une fois discuté avec lui pour l’amener à consulter. Il voulait pas et disait que c’était passager… je me demande comment j’aurais pu mieux l’aider.

*ce passage a été modifié conformément aux conditions d’utilisation du forum .

3 « J'aime »

Souvent, on peut avoir tendance à se demander ce que nous aurions pu faire de plus, et malheureusement, il se peut que nous n’ayons pas les réponses à ces questions. Cependant, ce qui est apaisant pour les personnes endeuillées, c’est de se souvenir de tout ce qu’elles ont fait pour la personne lorsqu’elle était en vie. Cela peut donner une pause de la souffrance. Nous vous invitons à faire l’inventaire de tout ce que vous avez fait pour soutenir votre fils, de manière à réaliser toute l’aide offerte.

Stéphanie :purple_heart:
Équipe de modération

2 « J'aime »

Merci Stéphanie,
J’ai fais beaucoup de bonnes choses pour Alexis.
J’étais toujours présents dans son quotidiens, j’ai du prendre la garde à temps plein des gars, j’ai changé de travail pour être présent et toujours proche au quotidien. C’était important pour moi.
Je l’écoutais me parler de ses projets et j’étais le premier à l’encourager à essayer de nouvelles choses à l’épauler et le rassurer.
J’ai toujours essayé d’être juste entre lui et son frère jumeaux et de les rendre autonome et bien les outiller pour la vie.
Quand je focus sur ce que j’ai fais de bon, je pense être un bon père pour Alexis.
Malheureusement ce n’était pas suffisant pour qu’il décide de rester parmi nous…

4 « J'aime »

Je comprends ta souffrance. Je me pose la même question. Est-ce qu’un jour je serai capable de sourire et d’être heureuse comme au paravant. Dans avoir cette maudite culpabilité de ne pas avoir su l’aider.:smiling_face_with_tear:

3 « J'aime »

Bonjour tout le monde,
Ma mère s’est enlevé la vie il y a quelques semaines, le 14 juillet dernier, à l’âge de 52 ans.
La culpabilité et les remords me rongent par en dedans même si je travaille fort avec mon psy là dessus… l’émotion est forte. En tant que fille unique je me demande où est ce que je l’ai échappé. Les heures et les journées s’enchaînent entre déni, colère, tristesse, culpabilité, … J’ai besoin de croire que l’apaisement sera là un jour. J’ai aussi besoin de croire qu’à un moment donné je ne m’en voudrai plus autant, que je serai capable de me dire que je mérite de la joie, de la douceur et de la bienveillance… en ce moment c’est très très dur.

7 « J'aime »

Bonjour Méduse
Je suis désolé pour votre maman et vous souhaite toutes mes sympathies.
Je suis maman de 3 garçons et mon plus jeunes fils s’est enlevé la vie il y a 16 ans à l’âge de 18 ans.
Je peux vous assurer que les sentiments que vous vivez sont normal et que votre deuil se déroule normalement. Prendre le temps de vivre un deuil demande beaucoup de compréhension envers soi-même…ça demande de vivre un jour à la fois et même un heure à la fois par boute.
Mais je peux vous assurer que vous arriverez à retrouver une certaine paix dans votre cœur.
Je n’ai jamais retrouver la personne que j’étais à ce moment là de ma vie par contre j’aimes la personne que je suis devenu aujourd’hui. C’est bizarre à dire mais je peux dire que j’ai grandi de cette grande épreuve que la vie ma demander de vivre. Lorsque j’ai mis au monde mes trois enfants, je n’aurais jamais pensé que la vie m’aurait demandé de perdre un enfant. Je ne croyais pas pouvoir survivre à cette épreuve…je ne croyais pas en être capable.
J’aimais mon fils de tout mon coeur…il était un beau grand jeune homme à l’aube de l’âge adulte…il était super intelligent…il avait de bon amis…il était aimé de tout le monde…nous avions deux grandes familles de chaque côté, moi et mon conjoint et je peux vous dire que son geste en a toucher plusieurs et que plusieurs ont resté avec des questions sans réponse. Plusieurs n’ont pas vu sa détresse à travers le petit clown qu’il était. Souvent, ces personnes ont le tour de cacher leur détresse. Nous avons été chercher de l’aide…nous en avons parler ensemble…il y avait des personnes à qui nous savions qui n’étaient pas à l’aise d’en parler et c’était correct comme ça…on a respecter.
C’est pourquoi il existe ce genre de groupe car c’est impossible pour certains de comprendre ce que nous vivons. Ce groupe nous permet d’écrire ce que nous ressentons sans se sentir juger.
Votre deuil est jeune…donnez vous la chance de le vivre pleinement et soyez bon avec vous.
Voici une phrase qui vient d’une maman qui avait perdu sa fille par suicide avant nous et sur laquelle je m’étais accroché:
« L’absence douloureuse deviendra un jour une présence réconfortante »

7 « J'aime »

Merci beaucoup pour votre témoignage. Merci.

2 « J'aime »

Bonjour Meduse, j’ai perdu mon père en décembre dernier, comme toi, je suis fille unique et comble d’ironie, je travaille dans le domaine psychosocial et de très proche avec le sujet du suicide. Je suis une sentinelle auprès de mes amis et mes collègues et ce depuis ma jeunesse. Cordonnier mal chaussé… Mon sentiment de culpabilité est très fort, car je n’ai pas vu de signes. Mes : J’aurais pu, j’aurais dû, sont très présents. Mais je travaille sur ça, sur la colère envers moi de ne pas avoir validé son état, la colère envers mon père pour ne pas avoir demandé d’aide. Le chemin de la guérison est sinueux, mais j’essaie d’avancer. Sois indulgente avec toi, car on ne l’a pas échappé, nos proches ont posé ces gestes. Ce n’est pas la faute d’un mot ou d’un geste de l’entourage, mais bien un amalgame d’éléments dont on ne peut souvent pas expliquer la raison qui mène à cette fin tragique. Prends soin de toi, parle de ce sentiment pour t’en libérer.

5 « J'aime »

Salut Psyduck, merci beaucoup pour votre partage. Nos situations se ressemblent beaucoup. Moi aussi, je travaille dans le domaine de la santé mentale. Ça fait partie de l’équation du douloureux car ça ajoute en effet des « j’aurais dû, j’aurais pu ». J’ai tant de fois parlé de suicide avec des patients, discuté de filets de sécurité, impliqué les proches, etc… je n’ai jamais vécu de suicide de patients dans ma carrière jusqu’à présent, je me considérais chanceuse… j’aurais pas pensé que ça frapperait si proche… et il y a la colère oui, et pour moi ces jours ci, a tous les jours, une boule de tristesse au ventre qui me prend quand je pense et repense à comment elle devait être souffrante…

4 « J'aime »

Bonjour,
Mon fils s’est enlevé la vie le 2 août dernier à l’âge de 24 ans. C’était complément inattendu. Je n’avais pas conscience de sa souffrance et de son désespoir. Depuis, ma vie à complétement été bouleversé. J’ai perdu mes repères. Je suis constamment dans la culpabilité et dans le pourquoi. L’éternelle recherche de réponse…

Sachez que vous lire m’aide à ne pas me sentir seule… Il n’est pas toujours facile de discuter avec ses proches de notre ressenti… de notre état d’âme… J’ai souvent peur de déranger ou d’être une lourdeur pour eux. Je répète toujours les même chose et je suis envahi par la pensée de mon fils. Je pense constamment à lui et j’ai beaucoup de difficultés à y entrevoir mes autres enfants.

Le temps passe mais la douleur persiste… Habituellement, je suis de nature optimiste! J’ai le sourire facile mais depuis cette tragédie, j’ai l’impression de ne plus être moi…

Merci pour votre écoute

7 « J'aime »

Bonjour Nyny,

Je vous offre mes plus sincères sympathies pour la perte de votre fils. Tout comme vous moi non plus je n’ai pas vu venir le suicide de mon époux à la fin de l’an dernier, je comprends donc votre désarroi face à cette situation imprévisible. Je me plais à dire que les disparus par suicide sont les plus grands joueurs de poker car ils ont si bien cachés leur mal de vivre, malheureusement. Je sais que vous êtes au début de votre deuil mais sachez que c’était sa décision à lui et que vous n’y êtes pour rien dans cette décision, nul besoin de vous culpabiliser. Il est très difficile de comprendre le pourquoi lorsque qu’aucuns indices sont laissés derrière, si c’est votre cas je compatis avec vous car vous chercherez pour un bout de temps mais il faudra bien se rendre à l’évidence que peut-être que vous ne pourrez jamais avoir réponses définitives à vos multiples interrogations.

Le processus du deuil en est un d’une immense douleur et qui demande des efforts de tout notre être entier, il est normal d’être plus sombre, de perdre ses repères et de chercher réponse à nos questions. N’oubliez surtout pas vos autres enfants, ils sont en deuils également, discutez en avec eux afin de connaître leurs états d’âmes et afin de ventiler et laisser les émotions sortir suite à la perte de cet être si précieux, vous verrez cela vous fera tous du bien.

De tout coeur :heartbeat: avec vous et courage pour la continuité de votre deuil.

7 « J'aime »

Le temps passe……ca fait juste 2 mois!!!Ce que tu vies et la manière que tu réagis est tout a fait normal!! Le contraire serait lui surprenant!! 1 minute a la fois…pas plus…puis 5 min a la fois…puis 1h etc etc……tu as été frappé par un autobus le choc va se faire ressentir pendant longtemps……en fait….toujours…mais….ca ne sera pas pareil…mais après 14 mois j’ai un autre regard… en octobre j’étais comme toi moi aussi j’ai 3 autres filles mais au début tu penses a toi…ce n’est pas de l’égoisme mais de la survie…ton cerveau a fermé une partie de ses fonctions pour isoler ta douleur…c’est pour ca que la plupart des personnes se sentent comme des robots et que le temps si long parfois devient intemporel…des fois 1 min dure 24h des fois 24h dure…1 min et tu demandes comment tu ne l’as pas vu…dans une situation t’intense panique tu peux essayer la méthode 5,4,3,2,1….5 objets que tu peux voir, 4 choses que tu peux toucher, 3 sons que tu peux entendre,2 odeurs que tu peux sentir et 1 chose que tu peux gouter……c’est comme un mantra tu répète jusqu’a ce que tu revienne au moment présent……après bien ce de l’Aide…beaucoup d’aide…

4 « J'aime »

Merci d’avoir partagé ce drame avec nous.
Heureuse d’entendre un homme parler de ses émotions. Il n’y a pas de mots. Pour ma part ça fait presque deux mois que j’ai perdu mon fils de 21 ans. Mes émotions sont étranges. Je me connecte tranquillement à celle-ci .

6 « J'aime »