Bonjour communauté ,
Mon père est décédé par suicide le 30 Septembre 2023 en date du 29 septembre 2023 lorsque nous avons constater que notre père avais fais une tentative de suicide nous l’avons aussitot envoyé dans le centre hospitalié de notre region en nous dissant qu’il y serais en sécurité. Cependant mon père est venu a bout de mettre fin a ses jours directements a cette endroit , je ne mentionne pas de quel facon . Mais en ce moment , je suis toujours en colere mon pere étais tout pour moi , mon fil et notre famille . Je ne comprend aucunement qu’une personne suite a une rupture en vienne a s’enlever la vie je nest pratiquement pas pleuré mon pere car je suis facher du geste posé et jai su pas longtemps apres son décès que j’étais enceinte de mon deuxieme enfant.
J’ai besoin de parler d’essayer d’accepter son décès , car en ce moment je trouve sa difficile a gérer avec mon plus vieux de 3 ans a qui je n’est meme pas été capable de m’assseoir encore pour en discuté et lui expliquer que papi nous avais quitter . Plusieurs me dise la vie continue mais quand ton pere , lhomme de ta vie , celkui qui ta appris ten de chose et quil a toujours été la pour moi et mon fil et quen plus nous étions voisin de maison décès … Cest pas evident a accepter !!
Bonjour, je vous comprends tellement! Ma mère s’est enlevé la vie voilà maintenant presque 48 ans et je ne comprends toujours pas son geste. J’avais 5 ans, elle était mon repère, mon phare, ma sécurité, le centre de ma vie. C’est insensé pour moi.
Au fil des décennies j’ai ressenti tellement d’abandon, de colère, de tristesse, de désespoir et tellement d’autres émotions contradictoires! Je commence à peine à accepter parce que depuis 2 ans je vois un psychologue 2 fois par semaine et je parle parle parle! J’ai même écrit un livre sur le sujet tellement j’avais besoin de m’exprimer!
Je déteste me faire dire que la vie continue!! Bien sur qu’elle continue, on a pas le choix de continuer d’avancer, mais c’est difficile de vivre dans l’incompréhension.
Si je peux me permettre une suggestion,
parlez, hurlez en secret s’il le faut, pleurez, dites lui à votre père comment ça vous fait mal. Et donnez-vous du temps. C’est le plus important. Courage et patience!
ho my god vous lire me fais voir que je ne suis pas la seule a vivre un deuil si immense , je ne veut tellement pas que mon fils ressente ce vide immense qui sempare de moi , a 3 ans il a deja oublié mon papa et est passé a autre chose vue son jeune age jai jamais reparler de mon pere a mon fils depuis le jeudi avant sa tentative de suicide . J’ai meme pas ete assez forte pour lui expliquer que papi etais partie avec les ange et ne reviendras plus !
@labbeannemarie382 , @Jacinthe ,
Merci pour vos partages et votre soutien.
Perdre un parent est difficile, le perdre d’une façon aussi violente que le suicide spécifiquement. Personne n’a les réponses et il est ardu de comprendre les raisons derrière ce geste de désespoir.
Il est normal et valide que vous ressentiez diverses émotions comme la colère, l’abandon, la tristesse et un tas de pensées ou de sentiments contradictoires. Parler est une bonne façon de vous libérer de ce poids.
N’hésitez pas à faire appel au Centre de prévention du suicide de votre région. Certains de ces centres offrent de l’accompagnement pour les proches de personnes décédées par suicide et ils pourraient vous aider à voir la manière qui fait le plus de sens pour vous de parler de ce décès à votre fils, @labbeannemarie382 .
Après plusieurs années, @Jacinthe , vous avez bien fait de choisir de rencontrer un psychologue, ce qui peut être très aidant également quand le deuil se prolonge.
Votre situation est complexe et demande du temps et de l’attention. La vie change après une telle perte. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seuls.
Stéphanie
Équipe de modération
Mon père a mis fin à ses jours le 21 février. Après 25 ans de souffrance du trouble bipolaire…une souffrance affreuse pour ma famille de 5. Après le décès de ma mère en 2020 suite à la maladie la plus terrible au monde, sclérose latérale amyotrophique, mon père s’est retrouvé seul. Ses deux filles étant à l’extérieur du pays et son fils pas capable de s’occuper de lui. Il a [s’est enlevé la vie]* dans son appartement vers minuit. Il a perdu sa vie sur le coup. A quoi je pense? Quelle était ses pensées [avant son geste]? Quelle était sa dernière pensée? A-t-il hésité? A-t-il eu peur? Combien de minutes [sont passées avant qu’il passe à l’acte]? A-t-il pleuré? A-t-il eu une pensée pour nous?
C’est une peine insurmontable que je vis en ce moment.
Avant son suicide, Je suis arrivée à un état de paix interne après beaucoup de traumatisme familial. J’ai eu le courage et la persévérance de suivre une psychothérapie de 5 ans pour guérir. Je pensais être arrivée à un état de force, de confiance et de résilience, de satisfaction de la vie, la carrière…et que serait capable de surmonter les difficultés de la vie. Mais face à cette épreuve, tout s’est écroulé… la vie est dure sur moi! Tellement dure que je ne suis plus capable de souffrir!
*Ce passage a été modifié conformément aux conditions d’utilisation.
Bonjour Laura,
Je vous offre mes plus sincères condoléances , je suis avec vous de tout coeur , en fait , je pleure et je souffre avec vous et votre famille , j’ai tellement de compassions et de tendresse pour vous tous , je vous envoie une tonne de courage , des montagnes de force , un univers rempli d’amour , et des 10-roues de câlins .Je voudrais tellement vous" désalourdir " de ce lourd fardeau qui vous pèse à chaque seconde et chaque souffle de votre vie , cette vie après…je sais cependant que rien ni personne ne peut vraiment avancer le temps et brûler des étapes, la guérison se faisant qu’un mini-pas à la fois , mais demeurera à jamais une peine immense , une tristesse incalculable , un geste qui reste amère dans le coeur des proches et ce même si on comprenait l’immense souffrance et le gouffre dans lequel notre personne se noyait depuis trop longtemps…Ma mère a commis l’irréparable quand j’avais 12 ans , et, tout comme vous, tant de thérapie et guérison plus tard, pour atteindre un certain niveau de paix …mais voilà que mon frère , il y a deux a commis lui aussi l’irréparable après toute une vie de souffrance à l’âge de 50 ans , bipolarité , trouble anxieux, trouble de sommeil , trouble de personnalité limite , alcool et beaucoup de médicamentation , sa vie était devenue un calvaire , jamais je n’avais vu quelqu’un souffrir autant de ce cancer de l’âme …mais ça n’enlève en rien le chagrin et le désespoir de nous ses proches , suite à sa perte , on aurait aimé le garder auprès de nous , on a pas pu , on a pas réussi à soigner et guérir ses maux , adoucir son coeur , lui transmettre mon amour de la vie , moi qui ne suit pas malade (du moins je l’espère, pour le moment )
C’est bien sûr un drame terrible, une tragédie , ça nous chavire , jette par terre , détruit en milles miettes, démolie , je suis avec vous de tout coeur , courage accrochez-vous à quelque chose de plus grand, puisez des forces à l’intérieur de vous , respirez , criez , trouvez un sens même si c’est clairement un non-sens.
Je suis là.
Lelou,
Je suis justement inquiète pour mon frère quo manifeste des signes de troubles psychologiques non diagnostiqués encore. J’ai peur qu’il vive le même destin de mon père après plusieurs années de souffrance à venir! Avec le malheur qui m’arrive, mon cerveau est programmé à s’attendre au pure! En plus du deuil de mon père, je vis l’anxiété pour mon frère. Mon âme est tordue!
Oui je comprends très bien, c’est ce qui m’est aussi arrivé …des années d’angoisses et d’inquiétude, une impuissance et être incapable de vivre notre deuil tout simplement, juste vivre le deuil et en plus s’inquiéter tout le temps, et essayer de tenir en vie ses proches qui l’ont vraiment vraiment pas facile …s’oublier pour prendre soin du chagrin de l’autre , soutenir tout le monde mais nous …qui nous soutient?
Accrochez-vous.
@Lauraleblanc, ce que vous vivez est très éprouvant. Les vents sont violents et il peut être difficile de se sentir à l’abri avec ces vagues d’émotions qui surgissent. Vous devez en plus composer avec les questionnements et les craintes qui fusent.
Ce drame récent semble tout ramasser sur son passage, perdant de vue tout repère possible. En même temps tout ce travail et ces réussites que vous avez accompli pour atteindre cet état de paix interne, de confiance et de résilience que vous décrivez demeurent des forces qui vous appartiennent. Tout comme cette persévérance et ce courage que vous avez eu pour entreprendre une psychothérapie pendant 5 ans résident à l’intérieur de vous. C’est correct d’y aller une heure à la fois et même une minute à la fois actuellement.
Il est compréhensible que vous soyez inquiète pour votre frère. Certaines personnes endeuillées par suicide peuvent avoir des idées suicidaires et en même temps il est possible que ce ne soit pas le cas pour d’autres. Chaque membre d’une même famille vit son deuil de façon unique. Comme @Stephanie l’a écrit dans une réponse plus haut, les centres de prévention du suicide peuvent vous accompagner dans ce cheminement.
N’hésitez jamais à partager ce que vous ressentez ici, à ventiler, à déposer une parcelle de ce à quoi vous pensez, ce que vous vivez. Les mots peuvent apaiser les maux. Surtout, la communauté est de tout cœur avec vous.
Mon père s’est enlevé la vie en novembre dernier. On a réussi à se douter de ce qui l’a ‹ ‹ poussé à bout › › mais ça reste qu’on ne comprends pas. Il avait tellement de belles choses autour de lui et ils avaient nous. Mon père adorait écrire, il écrivait tout, malgré cela il nous a rien laissé, pas un mot. Je comprends parce que je comprends comment on peut être dans cette état, que d’écrire un adieu ce n’est pas nécessairement la priorité, je le comprends et en même temps je ne le comprends pas. Je suis parfois en colère contre lui, de pas avoir été plus présent pour nous et je suis parfois fâchée contre moi, de pas avoir continuer à lui écrire, souvent, malgré qu’il était parfois ‹ ‹ distant › ›, occupé avec ses occupations, sa blonde… Est-ce que ça aurait changer quelque chose? Il ne verra jamais la maison que je me suis achetée, la première. Il ne verra pas non plus mes enfants, je ne pourrai jamais lui annoncer, le moment venu, qu’il va être grand-papi à nouveau! Malgré que la distance physique était grande, il était mon papa. Chaque jour, j’ai un moment où tout s’arrête et ou je réalise encore ‹ ‹ mon père n’est plus là. › ›, toujours la même effet, juste… il n’est plus là. Et là ça fait maintenant 6 mois, et j’ai l’impression que ça fait pas si longtemps. 6 mois déja? Perdre quelqu’un par suicide c’est vraiment différent. Même si le deuil c’est jamais facile, perdre quelqu’un de cette façon brise quelque chose en nous car malgré qu’on peut se l’expliquer le mieux possible, ça reste quelque chose d’inconcevable qui nous laisse avec des millions de questions. On a pas eu le temps de s’y préparer vraiment
Je comprend ce que vous vivez, Quand J’ai perdu mon père je vivais une heure à la fois. et il m’arrivait de juste être capable de prendre 15 minutes à la fois. l’anticipation était mon pire ennemis. je devais vivre que le moment présent. je ne pouvais pas pensé au passé car je pleurait, je ne pouvais pas penser au futur car j’engoissais. ce qui m’aidait à cette époque c’était d’aller marcher. Une heure à la fois.