Hier j’ai vécu un combat de boxe intérieur.
Ma conjointe tenait à faire la rencontre annuel des amis qui ont leurs fêtes en août.
Je me suis prêté au jeu.
Ils ont parler de leurs enfants qui commencent l’université loins de la maison. Ils ont parler des souvenirs avec eux.
Nous avons joué à des jeux.
Nous avons fêté et bu.
Comme les années passées, c’était festif.
Mais moi, j’ai reçu des coups de poings et des jabs pendant toute l’après midi et la soirée.
Leurs enfants sont vivants et eux se plaignaient qu’ils étaient loin…
J’avais le goût de leur crier ma douleur mais j’ai serré les dents et me suis tais.
Ce matin j’ai craqué, seul sur le sofas épuisé d’avoir caché comment je me sentais.
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J’imagine à quel point ça a dû être terriblement dur de passer à travers de cette journée, mais vous y êtes arrivé! Je pense que vous avez bien fait de laisser sortir vos émotions ce matin et de ne pas les avoir garder à l’intérieur de vous.
Personnellement, ce que je trouve dur à faire face, c’est de voir que les autres sont heureux… Pourquoi, moi, je n’ai pas droit d’être heureuse et d’avoir une vie joyeuse…? La joie des autres me fait mal… Je vois les autres sourires, parler, rire,… Ça m’atteint profondément… 
Courage 
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Et boboy par ou commencé…moi aussi j’ai perdu mon gars il y a un an en août aussi…donc je peux juste imaginer. Mon optique sur la vie après est totalement changé. Sauf un point. La vie et le bonheur doivent continuer d’être présent et ce, malgré la douleur qui m’envahie sans crier gare. Dès qu’une histoire ce rapprochant un peu de mon gars survient je manque d’air. Eux sont chanceux moi non. Et ils savent qu’ils peuvent en parler. J’ai pas de gêne. Juste de la tristesse et de la douleur. Tse les gars de notre génération (j’ose croire que tu en fait pari j’ai 50) on a appris à tout garder en dedans. Erreur. Laisse la sortir. Même si ca met ton entourage a l’envers. Ils vont apprendre tout comme toi cette nouvelle réalité. Quand ca va bien je ris je bois j’ai du fun comme avant. Pis quand ca va mal ben je pleures et je prends un recul. Et ce, souvent dans une même soirée. Tout le monde est au courant et tout le monde m’aide. C’est pas un combat individuel. C’est ma peine, celle de ma femme, celle de mes filles, celles de mes amis. Bon courage j’avais comme mit de côté ce forum mais je serai la plus souvent. Si tu as besoin je serai la. Une journée a la fois. On ne peut pas faire plus
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bonjour a toi pere_en_deuil
Aillant perdu moi-meme mon fils il y a 16 ans a l’age de 18 ans…je peux te dire que c’est normal d’avoir ressenti ce sentiment…d’avoir eu le gout de leur crier ta douleur.
Dans ma premiere année de deuil, je me suis mis en mode protection. J’essayais d’éviter des groupe d’amis comme ca…car c’était trop difficile de les entendre raconter leur histoire de famille. Je me suis permi de prendre le temps d’avancer sans trop me bousculer car c’était trop difficile pour moi.
Donc tu peux prendre le temps de te relevé tranquillement et comme Powder dit plus bas…tu peux laisser sortir tes sentiments…tu peux pleurer…car je crois que tu as une bonne raison de le faire, donc ne te retient pas.
Bon courage
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Aujourd’hui c’est la première fois que j’écris spontanément à une amie ceci:
J’ai parcouru 22 ans sur le même chemin qu’Alexis.
J’étais là avant lui pendant 28 ans et je serais là après lui sur le chemin, seul…
Nos chemin se sont croisés, j’en ai été choyé mais j’aurais aimé quitter cette route avant lui. J’aurais aimé qu’il continue sa route après moi, normalement.
Ça fait mal…
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On pense pas mal pareil…j’ai dit la même chose plusieurs fois…rien a rajouter sur ce beau mot…
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