Aujourd’hui c’est la finalité du cycle complet des premières fois sans toi. Cela fait 2 semaines que je voyais arriver la date «maudite», la triste et funèbre date marquant la fin de ta vie, par ton choix. Il y a 365 jours tu n’en pouvais plus de ta souffrance et de ta détresse psychologique, tu n’as pourtant laisser rien présager de ce qui se tramait. Tu n’as pas su tendre la main vers nous tous afin que l’on puisse t’aider à te sortir de ton gouffre sombre et profond, tu n’as pas su demander de l’aide, de parler de cette souffrance qui t’accablait. Tu as commis seul un geste dévastateur et irréversible.
La peine, la trahison, l’incompréhension, le désarroi que ton geste nous a causer est indescriptible. Tu nous a anéanti, pulvériser et notre monde avec toi tel on le connaissait s’est tout simplement implosé de toute part. Tu sais l’on a été assommé et nos sentiments et émotions ont été engourdis pendant un bon bout suite à ton départ, nous étions en état de choc. Notre fille et moi nous nous sommes soutenues tout en tendresse durant l’épreuve dévastatrice, avec le temps, tranquillement nous retrouvons notre chemin qui est entièrement à refaire car la piste pour se rendre à l’autoroute n’existe pas mais on la voit à l’horizon, l’on y arrivera prochainement.
Ce fut une période de 12 mois à saveur particulière qui fut difficile, c’est très peu dire, et qui se termine aujourd’hui mais, ce cycle recommence dès demain. Je commence à peine à accepter que le deuil de toi fera partie intégrante de ma vie à tout jamais… Malgré tout cela l’on ne t’oubli pas car de ton vivant, tu nous auras donné 30 superbes années dans ma vie et 23 années à notre fille et ça, ces souvenirs avec toi, ne s’effaceront jamais de notre mémoire.
Donc aujourd’hui avec le coeur gonflé d’émotion je me souviens de toi tout en douceur, et ce soir, avec notre fille, nous partagerons notre repas en se remémorant ton passage avec nous. Courage à tout ceux qui vivront ce cycle, je vous souhaite de la paix dans votre coeur.